De passage à notre bureau régional de Béjaïa, Saddek Aïssanou, élu FNA et vice-président de l’APC, a bien voulu nous informer sur l’opération de démolition de six habitations à Takliet Oufella, mercredi passé, tout en apportant des précisions sur les dires qui lui ont été attribués par les citoyens du village concerné et rapportés dans notre édition d’hier dans l’article intitulé : “Des habitants de Takliet Oufella crient à l’arbitraire”. Saddek Aïssanou a confirmé qu’une opération de démolition de construction illicites a été décidée par les autorités locales de la capitale des Hammadites, à leur tête, le wali et le P/APC de Béjaïa, et l’ordre a été donné par le procureur général du parquet de Béjaïa. Cette opération concerne les confins de la région, c’est à dire, les limites de Takliet Oufella, et cela, dans le but de sauvegarder “Sidi-Boudraheur” dont les terrains appartiennent aux forêts, aux domaines et à des privés.
Ces derniers ont le droit de vendre leurs terrains, mais les acheteurs doivent avoir un permis de construire s’ils désirent bâtir une construction. Par ailleurs, Saddek Aïssanou a insisté sur ses dires “nuancés” qui ont été mal interprétés par les habitants de Takliet Oufella, notamment ceux relatifs à “l’erreur” qu’il a invoquée. Saddek Aïssanou a déclaré exactement ceci “Il “doit” y avoir une erreur dans l’exécution de la décision”, avant de confirmer qu’il n’y aura pas d’autres démolitions à Takliet Oufella. Par contre, il démentira catégoriquement avoir déclaré que les “sinistrés” seront dédommagés, mais il a répondu à cette question posée par les villageois qu’ils devraient saisir les instances concernées pour cela.
Tarik Amirouchen