Au lieu d’ouvrir des canaux de négociation afin de mettre fin à la situation critique que vit les enseignants contractuels, les forces de l’ordre, eux, ont procédé aux représailles lors du sit-in du 30 juillet dernier. A ce sujet, le Cla a tenu à dénoncer énergiquement la répression inouïe qu’a subi le rassemblement pacifique, lors de ce sit-in devant le ministère de l’Education nationale. « Les participants à ce rassemblement venus marquer leur solidarité, attendaient à même le trottoir qu’une délégation composée de syndicats et partis politiques soit reçue par la tutelle ; au lieu de cela une brutalité physique et verbale de la part des services de l’ordre se sont abattues sur eux « , lit-on dans le communiqué transmis à notre rédaction. Les membres du Cla déplorent le fait que les enseignants, les représentants de partis politiques et les journalistes soient malmenés, insultés, pourchassés, et poussés vers des ruelles loin du regard des citoyens. Par ailleurs, le Cla a déclaré que » c’est intolérable et scandaleux d’avoir embarqué d’une façon ignominieuse deux membres de notre bureau ainsi que deux photographes et les avoir traînés à même la rue comme de vulgaires malfrats.”
D’autre part, le Cla a indiqué que » les tenants de l’option répressive, travaillent pour le pourrissement de la situation. » Et d’ajouter que « les grévistes de la faim sont à la fin d’une deuxième semaine de grève, leur nombre va en augmentant ; une journée de plus ne peut être qu’une journée de trop et seul un dialogue responsable qui donne comme préspéctive l’intégration de ces milliers de contractuels qui ont des années au service de l’école algérienne. » « Seul un dialogue qui ne considère pas les grévistes comme des parias peut éviter le pire », a conclu le communiqué.
L. O.
