»J’écris pour extérioriser mes soucis de jeune »

Partager

La Dépêche de Kabylie : Alors Samir, raconte-nous comment tu t’es retrouvé dans la poésie …

Samir Sebti : Je vais peut-être vous étonner en vous disant que cela est arrivé soudainement ! Vous savez dans la vie, il y a toujours des surprises qui surgissent, des événements qui bousculent le rythme de notre vie, qui y changent la destination. Dans mon cas je dirai que c’est à une déception amoureuse, un échec sentimental, que je dois toute l’inspiration que je retrouve en écrivant.

Que représente pour toi le fait d’écrire …

Ecrire est à mes yeux la meilleure manière d’extérioriser mes douleurs, mes soucis de jeune. Je suis parti d’un chagrin d’amour pour déborder sur des sujets variés. J’essaye de montrer à travers mes écris ce que nous voulons dans la vie : nos ambitions, les contraintes qui noircissent le quotidien de la masse juvénile. Au fur et à mesure que j’avance dans la vie, l’écriture prend une importance capitale car elle me permet de me retrouver, agencer mes pensées et mettre noir sur blanc mes idées, mes sentiments. La poésie est pour moi un monde magique où l’on surfe sur nos rêves pour aboutir à une concrétisation quoi que relative de la réalité.

Mais ne penses-tu pas que tu es encore jeune pour ça ?

Pas du tout ! Je suis contre ce qui pensent qu’élever son niveau de réflexion est dépendant de l’âge de la personne mais également contre ceux qui estiment que la jeunesse d’aujourd’hui n’est guère emballée par des activités culturelles ou politiques autre que le sport. Personnellement, je ne suis pas du tout différent des autre jeunes de ma génération, j’aime le foot, je suis un féru des jeux vidéo, cependant je trouve toujours un temps que je consacre à l’écriture pour raconter mon vécu et celui de mes amis …

Quels sont alors tes objectifs dans la vie ?

D’abord et avant toute autre chose réussir mon bac l’année prochaine et entamer les études supérieures en informatique. Je souhaite sincèrement pouvoir un jour réunir et publier mes poèmes,qui sont lus sur Internet, dans un recueil de poésies.

Nous te laissons le soin de conclure …

Je remercie mes très chers parents qui m’aident beaucoup dans ma vie, mon frère Sofiane que je félicite car il vient tout juste de décrocher son ticket de passage au lycée, tous mes amis sans exception. J’espère enfin que les jeunes Algériens pourront bientôt s’épanouir chacun dans son métier afin de réussir en finalité à endiguer les maux et ô combien ils sont nombreux à ronger notre société.

Propos recueillis par A. Z.

Partager