Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre qui a regroupé près d’une centaine de délégués venus des quatre coins du pays, M. Meziane Meriane, coordinateur national de ce syndicat, avait insisté sur les objectifs de ce regroupement qui doit sortir avec des propositions allant dans l’intérêt des travailleurs de la Fonction publique en général et des travailleurs de l’enseignement secondaire et technique en particulier. Les quatre ateliers qui seront formés auront à traiter de la stratégie et structuration du syndicat ainsi que la création prochaine d’une confédération des syndicats autonomes qui doit voir le jour pour renforcer les syndicats de la Fonction publique dans leur lutte, de l’amendement de la loi sur l’éducation ainsi que l’étude de la loi d’orientation scolaire, proposer une plate-forme sur le régime indemnitaire et enfin faire une évaluation des objectifs et de l’avenir de l’enseignement. “Le SNAPAP a su rendre espoir à des milliers d’enseignants. Notre façon de mener le combat syndical a engendré énormément de sympathie. Nous continuerons à agir par étape par souci d’efficacité et nous laisserons nos ennemis avec leurs injures qui ne nous portent pas atteinte car nous considérons ces injures comme la loi de la pesanteur. Ils ne peuvent faire mal que s’ils tombent de plus haut”, avait en outre dit le coordinateur national et porte-parole de la coordination des syndicat autonomes de la Fonction publique qui regroupe douze syndicats dont cinq du secteur de l’Education.
Dans son intervention, Amar Amoura, coordinateur de Béjaïa avait rendu hommage aux bonnes volontés qui avaient contribué à casser le monopole syndical. En aparté, il nous avait déclaré que le choix de la région de Béjaïa pour cette troisième université d’été n’est pas fortuit car la région a de tout temps été la rampe de lancement des protestations syndicales et il rajoute qu’il compte réinvestir le terrain à partir du mois de septembre prochain. Durant cette université deux conférences animées par El Hennaoui Abderrahmane et Nordine Abdelkader ont été programmées en plus bien sûr de la visite de la région d’Aokas pour permettre à ces enseignants venus de l’Est, l’Ouest et du Sud de découvrir cette belle région, en quelque sorte joindre l’utile à l’agréable.
A. Gana