Et pour cause, la zone urbaine n’a qu’un seul accès du côté Ouest, plus précisément en empruntant la RN30, considérée comme le principal axer routier reliant les communes du sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Etant donné que Boghni fait partie du lot des villes attirant le plus de visiteurs dans toute la région, certainement à cause de la vocation commerciale, le flux des véhicules particuliers et de transport venant de Draâ El Mizan, de Aïn Zaouia, de Frikat et un degré plus important la localité de Boumahni ne s’arrête presque jamais jusqu’à une heure tardive de la journée d’où ces blocages dans la circulation que crée les usagers de la RN 30 lorsqu’ils arrivent au niveau du pont qui sépare les deux rives de la ville. Pire encore, des files allant de Tirmitine jusqu’au lycée Zamoum surviennent à tout moment en raison des manœuvres qu’effectuent les transporteurs publics de Boumahni et de Draâ El Mizan tout près des arrêts que l’APC leur a réservé, en plus des difficultés qu’éprouvent les usagers de route menant vers Bounouh, lesquels sont obligés constamment de marquer des arrêts, à l’origine du manque de fluidité dans la circulation routière à l’entrée de la ville. A un autre niveau, la prolifération des lieux de stationnement des transporteurs de marchandises et de voyageurs, presque à chaque coin de la ville, a contribué à faire de tout le périmètre urbain un parc ouvert, ce qui constitue une véritable contrainte pour faire face au problème du manque d’espaces pour les piétons, notamment durant les jours de marché. Pour parer à cette situation, qui commence à générer des conséquences désastreuses avec l’émergence du phénomène de la pollution au point où l’air est devenu irrespirable dans une ville qui n’arrive plus à supporter l’extension de ces dernières années, les autorités locales s’apprêtent à lancer des projets pour créer de nouvelles voies d’évitement, à commencer par celle qui reliera la sortie ouest de Boghni au CW 128. Cependant un plan de circulation qui sera établi conjointement entre les services de l’APC et les services de police demeure toujours d’actualité pour redonner à Boghni son aspect attractif de jadis.
M. Haddadi