Plusieurs ralentisseurs viennent d’être dernièrement érigés tout le long du tronçon routier, à la rentrée est du chef-lieu de Tizi-Ghennif. En effet, avec cinq cents mètres de long, ce boulevard en droite ligne est fréquenté notamment par les élèves du lycée d’enseignement polyvalent dont le nombre dépasse largement mille : les collégiens de la “base 5”, les stagiaires du centre de formation professionnelle pour adultes ainsi que tous les écoliers et autres apprenants qui arrivent des hameaux de la périphérie est qui rejoignent le centre-ville. Ainsi, aux heures de pointe, des entrées et sorties de ces établissements, la circulation se trouve complètement paralysée mais, néanmoins, certains chauffeurs font fi de toutes les règles de prudence mettant ainsi la vie de ces enfants en danger. “Nous avions toujours réclamé ces ralentisseurs car beaucoup d’automobilistes ne respectent pas le code de la route et oublient qu’ils roulent à l’intérieur d’une agglomération”, nous déclarent les riverains qui ajoutent que beaucoup de chauffards n’hésitent pas à appuyer sur le champignon pour atteindre la vitesse de 130 ou 160 kms/heure sur ce tronçon. Par ailleurs, si des ralentisseurs ont été installés, ce qui est une bonne chose, il n’en demeure pas moins que les problèmes de cette portion de la RN 68 ne sont pas autant réglés. Aussi, il faut signaler qu’en hiver, après les ruissellements des eaux qui arrivent par les petites rigoles de la partie haute, cette route devient un véritable oued alors qu’un lac se forme devant le collège “base 5” et la salle omnisports. “Il faut parler non seulement des caniveaux mais il faut placer de grandes buses sous la chaussée pour l’évacuation des eaux vers le barrage”, tiennent encore à souligner les riverains.
Essaid N’Aït Kaci
