Améliorer l’accès et évacuer les ordures

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Nos bâtisseurs, chargés de la concrétisation et de la conduite des projets sur le terrain, se dépensent à “fond la caisse” dans l’exécution des travaux des gros œuvres, les aménagements intérieurs, la boiserie, la plomberie, jusqu’à la plus infime des finitions, mais lorsqu’il s’agit d’agrandir l’accès d’entrée destinée au public, ou de prévoir d’autres guichets, ceci s’apparente pour eux à une “montagne à démolir”. Alors, lorsque ces “petits détails” viennent perturber la bonne marche des services de ces infrastructures étatiques, à l’exemple du centre payeur Sonelgaz de Lakhdaria, le public a toutes les peines du monde à s’acquitter de son devoir de citoyen, lequel en principe devrait s’effectuer comme “une lettre à la poste”. Dans le cas de cette structure, il ne s’agit pas de remettre en question la porte d’entrée principale, laquelle à été conçue selon les normes, mais du “semblant d’ouverture” dégagée entre le mur d’enceinte et le bloc A, censée permettre aux citoyens d’accéder au service caisse installé dans la partie sus-citée. “Ce passage, explique un employé de Sonelgaz, n’a vu le jour que depuis deux mois, pour rendre opérationnel l’établissement, du moins pour l’encaissement des factures des consommation” expliquant encore “à l’achèvement du projet, il sera créé un autre plus approprié à cette fin”. “Pour l’heure reconnaît-il, cette entrée ne diffère pas des petits écarts servant de collecteurs d’eaux exigés par l’urbanisme entre les constructions”. Ainsi constitué, celui-ci contraint les nombreux consommateurs venant régler leurs quittances d’électricité à “raser les murs” pour accéder aux guichets de réclamation ou de règlement des factures. Aussi, lors de notre visite sur les lieux, l’occasion nous a été donnée de “surprendre” une discussion entre un agent de sécurité de la boite et quelques clients, portant sur les amas d’ordures déposées dans la cage d’escaliers donnant sur les guichets. Un échange de paroles amicales genre “vous attendez que d’autres évacuent à votre place vos détritus ?” et l’autre sur la défensive “vous n’allez tout de même pas nous noter sévèrement après deux mois seulement d’activité” une prestation de service à ne pas blâmer, et qui mérite qu’on lui accorde des circonstances atténuantes malgré l’engouement qu’elle enregistre en fin de trimestre, tel que celui de fin juillet, faute de la mise en service d’un autre point de payement. Un désagrément dira, l’employé “qui s’atténuera au fur et à mesure que s’habituera le personnel aux automatismes, autres réflexes de ces nouvelles exigences”.

A. Chérif

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