Transport et vente du poisson laissant à désirer

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Malgré ces informations données pour sensibiliser les citoyens, certains marchands avides du gain facile, continuent à faire fi des règles les plus élémentaires régissant l’hygiène, mettant ainsi en danger la santé des consommateurs. Pour bien illustrer ces violations, nous prendrons pour exemple le transport dans des véhicules banalisés du poisson, lequel est pourtant un produit qui ne résiste pas à la chaleur et qui se décompose très vite. Il est vendu également n’importe où à des endroits non aménagés. Au village de Tibouamouchine, relevant de la commune de Seddouk, c’est aux abords de la RN 74 que ce produit est exposé à l’air libre sous une chaleur torride parfois restant là à “bouillir” jusqu’à 11h du matin. Par ailleurs, même si le produit est pris d’assaut par les mouches, le vendeur dépassé ne les chasse même pas et continue de servir ses clients comme si de rien n’était, ne se doutant même pas qu’il peut être infecté par les diplères. Ce qui est encore plus choquant, c’est que le vendeur ne cesse de verser sur le poisson une eau douteuse qui forme une flaque sur le sol et en quittant les lieux il laisse l’endroit boueux et envahi par des mouches se disputant les résidus du poisson. Une arnaque a concerné récemment les œufs. Un marchand ambulant n’a pas trouvé mieux que de commercialiser des œufs avariés, les proposant à des prix défiant toute concurrence, aguichant ainsi les petites bourses, lesquelles ne s’en sont rendu compte qu’après que le marchand ait quitté les lieux. Ce dernier avait mis dans chaque plateau les œufs avariés au milieu et les bons tout autour. Celui qui en a surtout fait les frais est un commerçant en alimentation générale qui a acheté une grosse quantité. Plusieurs clients lui ont signalé ou retourné ces œufs avariés qu’il leur avait revendu. Avant, nos parents utilisaient une technique infaillible pour détecter si les œufs sont frais ou pas. Ils les mettaient dans une bassine pleine d’eau, les frais restaient au fond et les avariés remontaient à la surface. Une technique qui n’est plus hélas d’actualité.

L. Beddar

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