Il a tenu à assurer, que d’ici décembre, “nous allons recevoir suffisamment de lits à l’échelle nationale et 84 000 nouveaux lits ont été réceptionnés et ce pour accueillir les nouveaux bacheliers dans de bonnes conditions”, avant d’ajouter que 70 000 lits seront libérés cette année, “ce qui nous donne un total de 154 000 lits qui vont être mis au service des étudiants, enregistrant, ainsi, un surplus de 20 000 lits”, a-t-il affirmé. Sur le plan pédagogique, Rachid Harraoubia a confirmé que le nombre de nouvelles places pédagogiques pour la prochaine rentrée universitaire est estimé à 114 000, coïncidant avec la sortie de 141 000 nouveaux diplômés, ce qui fait un total de 320 000 places. Cela permettra d’accueillir les 260 000 nouveaux bacheliers. Lors de la conférence de presse sur le bilan des inscriptions universitaires, organisée au siège du ministère, Rachid Harraoubia, a indiqué que sur les 260 000 bacheliers 97,7 % se sont préinscrits soit un total de 253 823 bacheliers. Afin de bien réussir l’opération des inscriptions, il a été mis en place, selon le ministre, quelques mesures et ce pour faciliter le déroulement des inscriptions des étudiants. Il s’agit, selon lui, de l’installation d’équipements techniques au niveau de l’Institut national de l’informatique l’INI. D’autres équipements sont installés un peu partout sur le territoire national, “ en parallèle avec ce que nous avons mis en place au niveau de l’INI, » cela nous évitera de commettre des erreurs, qui pénaliseront l’étudiant « , a indiqué le ministre. Dans ce contexte, le ministre a affirmé qu’ » en ce moment, nous avons dépassé le taux de 98 % des inscriptions, et il ne reste que 4 000 étudiants non inscrits, soit 02, 34 % « , cette catégorie de nouveaux bacheliers représentent ceux qui ont choisi des formations hors MESRS et ceux qui ont eu un second bac, donc déjà inscrits à l’université. Interrogé sur le système Licence, master et doctorat (LMD), le ministre s’est contenté de répondre que ce système est bien maîtrisé dans notre pays et qu’il fonctionne à 100 %. » Les étudiants qui vont étudier dans le cadre de ce système, seront pris en charge par des tuteurs à partir du mois de septembre « , a affirmé le ministre, avant d’ajouter que le LMD est appliqué partout dans le monde, et il a été élaboré par des pédagogues. En conclusion, le premier responsable du secteur de l’Enseignement supérieur, a insisté sur la qualité de l’encadrement de nos enseignants pour une bonne prise en charge de l’étudiant qui, selon le ministre, revient à un coût de 18 millions 500 centimes.
Lynda Louifi
