L’avenir passe par les PPDRI

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Après le lancement d’un projet pilote de ces PPDRI ayant parmi le bénéfice d’une couverture budgétaire de 3 milliards de centimes à la région d’Ighil Larbaâ, et ce en faveur de son désenclavement, le programme est en phase de vulgarisation pour construire une chaîne d’associés regroupant individus et groupes collectifs de la municipalité. C’est à cet effet que l’APC et ses services techniques mènent depuis quelques semaines des sorties sur le terrain pour exhorter le mouvement associatif à s’intégrer dans ce programme qui augure d’un avenir prolifique. Le P/APC Mr Akrour trouve que ces PPDRI apportent des atouts à ce monde rural jusque-là marginalisé. Dans cette commune montagneuse d’une population dépassant les 20 000 habitants, le manque se conjugue toujours au pluriel accumulant ainsi un retard dans le développement. Zone d’activité inexistante et réseau routier en dégradation, le manque d’eau dans les foyers constitue le point nodal d’une situation alarmante et insoutenable qu’affrontent au quotidien les citoyens de Barbacha. Ce qui constitue à vrai dire un argument décisif en faveur d’un plan d’urgence pour faire face d’abord à la pénurie hydrique presque omniprésente et consacrer une bonne partie du budget du PPDRI au secteur de l’hydraulique et de l’eau.

Outre la création des entreprises individuelles ou sous forme de coopératives pour créer la main d’œuvre, d’autres projets d’utilité publique seront en vue après la mise sur les rails de ce dispositif, ce qui va réanimer la cité en activant les secteurs de l’artisanat, de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. A travers les rencontres d’explications de ce nouveau plan, l’engouement s’avère intéressant et chaque village commence à s’organiser en mouvement associatif pour arracher sa part des PPDRI et améliorer le cadre de vie déplorable.

Par cette forme de développement intégré inspiré des Etats de l’Amérique du Sud, les responsables locaux de Barbacha ont élaboré cinq subdivisions au niveau PPDRI, selon la carte géographique locale des grandes zones d’habitation. Un plan qui peut à l’avenir ouvrir une porte à l’industrie dans cette zone en survie grâce aux subventions de l’Etat, qui doit tenir à son engagement et passer du stade de la théorie à la concrétisation de ce dispositif en vogue.

Voila ce que pense le premier responsable de cette commune qui voit déjà que par ces projets et le concours des associations locales le problème d’eau, l’état des routes, des écoles et des salles de soins pourraient être réglées. Ainsi l’embellissement du chef-lieu et l’aménagement des grands centres d’habitation de cette commune en passant par delà à l’éradication des décharges publique qui menacent l’environnement sont autant de problèmes qui attendent des solutions. Reste une question que le commun des mortels de cette localités veut poser : Quel sera le temps nécessaire pour passer à l’application de ces projets du moment qu’il y a urgence à prendre des mesures pour certains problèmes connus ? Car cela parait trop beau pour y croire.

Nadir Touati

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