Une nouvelle bougie au nom de l’amour

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Wanis, jeune mélomane de Yakouren, rêve de figurer dans un proche avenir parmi les dignes représentants de la chanson kabyle. Il s’y prépare, et pour cause, assidûment. En 1998, au début de son adolescence, il avait interprété avec brio la chanson « assendu » du grand artiste Idir.

Comme d’autres chanteurs en herbe, Wanis Mellas, a appris à jouer de la guitare seul, sans aucune formation dans un conservatoire (qui n’existe d’ailleurs pas dans sa petite région de Yakouren). Encouragé, par son père, qu’il lui achète sa première guitare, et ses amis, il animera des galas notamment à Yakouren et Bouzeguéne. Il a chanté aussi ces derniers mois en certaines occasions, à l’université de Tizi-Ouzou. Maintenant à 22 ans, Wanis qui est auteur compositeur, vient de produire un album qui englobe six chansons s’articulant autour du thème de l’amour. Mais pour exprimer « thayri » en tant qu’expérience qu’il a lui-même vécue, Wanis choisit le style de fête, voire la musique rythmée, endiablée ; les chansons ne pouvaient donc que susciter largement les jeunes. Par contre, il interprète la chanson Wi zran achu dassaba qui signifie « Qui sache pour quelle raison », d’un air triste qui fractura chaque cœur brisé, une chanson, dans laquelle il s’adresse à sa bien-aimée tout en lui demandant de lui expliquer la raison pour laquelle elle le quitte. “Mi Akm Azrigh, Dayen “et “Kay Teds-Id” est une chanson qui méritent d’être écoutée ?

Ouerdia Sait

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