“Je suis comblé’’

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La Dépêche de Kabylie : Quel est votre avis sur le parcours de Soraya ?

Sadek Ouaret : Elle est venue à un mois des Jeux Olympiques, me rendre visite dans ma salle et me rappeler un serment vieux de 12 ans. En 1996, première année de Soraya en judo sur un tatami composé de sciure de bois et de sable recouvert d’une bâche, j’ai regroupé tous les athlètes en leur disant ceci : “Je n’arrêterai jamais le judo tant qu’aucun athlète n’aura gagné une médaille olympique”, ces paroles sont restées bien enregistrées dans sa mémoire tout au long de ces années.

Etant son premier entraîneur, elle vous demandait sûrement des conseils ?

Dès que l’occasion s’en présentait, elle n’hésitait pas à me consulter, la dernière en date, au Qatar, j’ai eu une discussion avec elle via Internet en lui rappelant qu’elle m’avait promis une médaille, donc qu’elle n’avait pas le droit de me décevoir, je lui est donné quelques conseils et, de penser à moi chaque fois qu’elle avancera d’un pas. Franchement j’ai senti qu’elle pouvait faire quelque chose.

Comment avez-vous vécu ses 5 combats ?

J’étais au Qatar avec Mohamed Bouhedou au moment de ses combats. En découvrant la composante de sa poule, Mohamed m’a affirmé que c’était le combat des étoiles, il a fait des calculs exacts. En demi-finales, elle était un peu fatiguée en plus de la peur au ventre mais Hamdoullah, la médaille arrachée l’a honorée.

Un message à Soraya…

Merci beaucoup pour cette médaille, je suis le coach le plus heureux sur terre.

Propos recueillis par Zahir Hamour

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