La Dépêche de Kabylie : Alors Hacène, ça vous fait quoi de retrouver votre public ?
Hacène Ahres : Je suis ému, flatté, honoré, mais je suis surtout content. ça fait quand même trois ans que je n’ai pas fait de vraies apparitions publiques. La Fête du tapis est donc l’aubaine idéale pour moi, pas uniquement pour l’extraordinaire hospitalité qu’offre cette région mais aussi parce que le tapis d’Ath Hichem est le patrimoine indispensable de toute la Kabylie, donc on doit bien lui faire honneur !
Cette absence a poussé des indiscrets à parler de la nouveauté de Hacène à se concentrer sur son nouvel album, qu’en est-il exactement ?
Y a un peu de ça, mais ce n’est pas la seule raison. Oui, il y a un nouveau produit de Hacène Ahres actuellement en chantier. Actuellement, je n’ai pas encore finalisé la phase des arrangements, mais je peux vous dire que je serais en studio incessamment.
Pouvez-vous avancer une date de parution ?
Impossible, tant que le produit n’est pas finalisé.
Et pourquoi donc ?
La raison est bien simple : je dis haut et fort que malheureusement la Kabylie n’a pas de maison d’édition digne de ce nom. C’est un problème profond dont on peut parler dans de prochaines occasions. Pour l’heure, je me contenterais devnous dire que ce sont ces maisons d’édition qui poussent certains chanteurs à produire leur album au compte d’auteur.
En faites-vous partie ?
Oui, je l’ai déjà fait, et je m’hésiterai pas à le refaire. Je ne braderai jamais mon travail !
Pour revenir à l’actualité, quels sont les rendez-vous inscrits dans votre agenda ?
D’abord comme de coutume, des soirées ramadhanesques à la Maison de la culture de Tizi-Ouzou. Et puis il y a aussi des soirées Ahres à la salle Atlas (toujours pour ce ramadhan) ainsi qu’un gala au Théâtre de Verdure le 25 septembre prochain.
Entretien réalisé par : Ahmed Benabi