“Nous sommes prêts”

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Le président de l’une des deux associations organisatrice du festival nous livre dans cet entretien express ses impressions sur l’événement et sur son organisation.

La Dépêche de Kabylie : La 6e édition du Festival de la poésie amazighe s’est ouvert aujourd’hui, vos impressions à l’occasion…

Youcef Arkoub : Je suis très content de voir tous ce beau monde venir prendre part à cette cérémonie d’ouverture. J’espère que nous, les organisateurs serons à la hauteur de l’événement. En principe, il n’y aura pas de problème dans la mesure où l’on a veillé au grain pendant les préparatifs.

Qu’en est-il du nombre de participants ?

Concernant ce volet, ils sont 150 participants dans les différents domaines d’activités qui sont avec nous. Ceux-ci sont venus des villages de Bouira, Béjaïa, Oran, Boumerdès, Sétif et bien entendu Tizi-Ouzou. Il est à préciser que le nombre de poètes qui prendront part à la joute proprement dite est de 50 poètes.

Cette 6e édition est dédiée au chantre Matoub Lounès, peut-on en connaître la raison ?

Nous avons décidé de dédier le festival cette année à Matoub Lounès à l’occasion du 10e anniversaire de son assassinat.

Le Festival de la poésie amazighe est devenu une tradition pour vous. Quel est le secret ?

Nous avons lancé la première édition du festival en 2003, nous avons pensé que c’était la meilleure manière d’aider la poésie, d’aller de l’avant en occupant un terrain qui était à l’époque vide. En concertation avec nos amis de l’association si Mouh u M’hend à leur tête, l’actuel directeur de la culture de la wilaya, Ould Ali El Hadi qui est aussi président de cette association, nous avons décidé de concrétiser l’idée donc en 2003, cela s’est vite avéré fructueux puisque le festival a connu, depuis, une réussite retentissante dans la promotion de la poésie amazighe.

Il faut saluer les contributions considérables du HCA lequel a pris d’ailleurs l’initiative d’éditer la poésie du festival. J’espère que le festival durera très longtemps afin d’aider la poésie et la culture en général à s’émanciper.

Propos recueillis par M. O. B.

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