Des infrastructures, de l’animation et des entraves

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Le conseil communal des sports issu de l’assemblée générale élective tenue au courant du mois de février 2008 a élaboré un plan du développement sportif axé essentiellement sur la dotation des villages et quartiers de la commune d’infrastructures de bases. Ce plan approuvé intégralement par une délibération de la nouvelle APC comprend, entre autres, l’aménagement des terrains combinés de la Maison des jeunes et de la cité 17 Octobre l’aménagement de la piscine du prochain centre des loisirs, actuellement la crèche communale, la réalisation de 11 aires de jeux et de terrains de football notamment à Tiharqatin et au village Colonel-Amirouche.

Pour le président du CCS, M. Abdelouahab Medjahed : “Notre but est d’équiper tous les quartiers et villages de la commune de moyens matériels à même de permettre aux jeunes, aux encadreurs et aux éducateurs de trouver dans leur environnement immédiat les conditions idoines pour la pratique du sport. Aujourd’hui, la promotion du sport en tant que culture et disciplines passe nécessairement par la réalisation d’infrastructures appropriées.” A noter que ces projets seront réalisés sur les fonds propres de la commune et la salle omnisports, prévue au lieu et place de la voûte communale, sera financée par les fonds de wilaya. Malheureusement, la situation de “blocage que vit la commune d’Akbou, qui n’a pas pu délibérer lors de ces trois dernières séances risque de freiner la réalisation de ces projets et de priver les clubs et associations sportives des subventions indisponibles à leurs fonctionnements. Bon nombre des projets inscrits sur le court et moyen termes sont déjà réalisés à l’exemple des aires de jeux, dont 5 sont déjà achevées et mises à la disposition des jeunes ; elle abritent ces jours-ci des tournois de football auxquels participent des centaines de jeunes. Contrairement à la tradition qui voulait que le CCS prépare et organise les activités sportives, notamment pendant la période estivale, cette année c’est les jeunes des quartiers qui ont pris en charge leur organisation, et le CCS a pourvu les différents quartiers de ballons et de tenues et a supervisé ces tournois.

Il est regrettable de constater que les grands clubs de football que compte Akbou sont testés à l’écart de ces activités ou du moins ne se sont pas suffisamment impliqués alors que ces occasions pouvaient constituer pour eux des opportunités idoines pour la découverte de nombreux talents. De nos jours, le sport implique trois choses : l’infrastructure, le suivi et le dévouement de tous. Ce sont des conditions sine qua none pour faire de lui un élément de cohésion sociale et d’épanouissement individuel.

S.Sadi

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