Le sit-in des enseignants contractuels empêché

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En effet, encore une fois, le rassemblement auquel a appelé le Conseil national des enseignants contractuels (CNEC) a été réprimé par les éléments des anti-émeutes. Les éléments des brigades anti-émeutes, les policiers en tenue et en civil, ainsi que les éléments de la gendarmerie étaient en force pour éparpiller la foule et barricadaient tous les chemins mènant vers la présidence de la République. Tout a commencer vers 9h 30 au moment où les protestataires ont commencé a scandé « On demande le départ de Benbouzid. » Ces derniers ont été bousculés, insultés et malmenés, par les services de l’ordre sous prétexte que les rassemblements seraient strictement interdits. Ils ont traîné sur plusieurs mètres vers la rue Mohamed Kassem d’El Mouradia et loin de la présidence de la république, les protestataires qui étaient une quarantaine. Les forces de l’ordre qui maîtrisent mieux l’art de manier la matraque que celui des négociations, ont embarqué de forces 11 manifestants et un photographe afin de réquisitionner son matériel. Une manifestante de Bejaia a été évacuée en urgence vers l’hôpital par les services de la Protection civile. « Cette dernière qui s’est évanouie sur les lieux, a attendu une heure avant d’être évacuée », dira le président du Conseil national de la santé publique, Houari Kaddour, tout en déplorant l’état de santé des 46 grévistes de la faim qui est de plus en plus dégradé.  » Aucun gréviste de la faim n’a survécu plus de 65 jours « , a-t-il affirmé. Des représentants de l’Union des associations de parents d’élèves, les syndicats autonomes (Cla, Cnapest, Snapap) ont rejoint le rassemblement afin de réaffirmer leur soutien aux grévistes.

L. O.

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