La hausse des prix se fait déjà ressentir au niveau du commerce à une quinzaine de jours du mois de Ramadan. Toujours mêmes scénarios, même période. Le consommateur habitué, est toujours pénalisé. En effet, les prix de large consommation ont subitement pris de la hauteur et les arguments avancés par les commerçants ne semblent pas convaincre les foyers à revenus modestes. Ce sont les légumes qui sont à des prix forts ; par exemple la pomme de terre qui était cédée avant à 20 DA le kilos. Aujourd’hui, elle est affichée à 30 DA le kilos, tout comme la tomate qui est passée de 15 DA le kilos à 25 DA ; pour la viande le même constat, le poulet est à 250 DA le kilos, alors que l’agneau est affiché à 600 DA le kilos. Pour cela et pour faire face aux spéculations, le ministère du Commerce mobilise ses moyens pour faire face aux rétentions de stock à la spéculation et à la commercialisation des produits non conformes pour cela 3 800 agents seront mobilisés sur le terrain avec un rythme de travail adapté, et les 48 Directions régionales sont sommées d’être rigoureuses. Par ailleurs, le ministère du Commerce a instruit les services du contrôle, qui sont au nombre de 3 800 : ces derniers vont investir le terrain pour intervenir à deux niveau et deux volets. Les volets concernés : c’est le contrôle des pratiques commerciales enquêtes spécifiques et enquête économique ; il y a aussi le contrôle de la conformité des produits et la répression des fraudes mis à la consommation. En effet, les instruction données c’est surtout pour améliorer l’efficacité de l’action de contrôle ; il y a certaines instructions notamment la mobilisation des moyens humains et matériels pour intervenir sur le marché ; il y a aussi l’adaptation de travail, pour intervenir durant les Week-ends et les jours fériés et même durant la nuit. Pour cela il faut être un peu rigoureux surtout dans les milieux populaires : des fermetures et des saisies pour les produits qui représentent un risque ou un danger sur la santé des citoyens, ou de produits objet de la spéculation, notamment le pain, la viande, la pomme de terre ou des manœuvres frauduleuse. Outre le fait de veiller sur le maintien des prix des produits réglementés, le ministère vise à faire respecter la chaîne du froid et l’affiche des prix ; il y a le contrôle des prix ou des produits dont les prix sont réglementés, et il y a d’autres produits tels que le lait pasteurisé condition dans des sachets d’un litre ; il y a le pain amélioré, et courant, et il y a aussi la farine et la semoule qui sont des produits alimentaire de large consommation, il faudra veiller sur l’affiche des prix, et l’obligation de la publicité des prix des produits mis sur le marché. Pour la qualité, l’interventions des agents de contrôle de qualité, est orientée principalement vers le respect des conditions d’hygiène lors de la préparation sensible, surtout le respect de la chaîne de froid. Pour sa part l’Union générale des commerçants et artisans algériens ; réagit : elle lance un appel en direction des commerçants(UGCAA), leur demandent – de revoir leurs prix et réorganiser le réseau de distribution ; un appel était lancé aussi en direction des consommateurs car les ruées vers les magasins les premiers jours du mois de Ramadan sont une des causes de la hausses des prix.Cependant, pour éviter les perturbations des prix, il faut d’abord éliminer l’informel qui représente en Algérie plus 60 %. Pour leur part, les commerçants peuvent participer à garantir une bonne distribution des produits de large consommation, à la stabilité des prix, la diminution de la marge bénéficiaire, et aussi garantir la bonne distribution parce que généralement quand les prix augmentent, à il y a quelque part une mauvaise distribution. Il faut avoir une bonne culture de consommation, consommer doucement, surtout qu’il n’aura pas de manque de fruits et légumes. Des fois, c’est ce sont les consommateurs qui poussent les commerçants à augmenter les prix ; les couches les plus défavorisés restent les plus touchées ; le mois du Ramadhan avec tous ces frais, n’est pas facile à gérer ; la solidarité sera cette année encor au rendez-vous. Les associations aideront pour tenter de soutenir les plus démunis. C’est le cas pour les scoutes Musulmans.
Maouchi Yahia
