Le projet de réalisation d’un nouveau siège pour l’APC d’Aït Yahia Moussa est très attendu aussi bien par les autorités locales que par les citoyens.
Cet édifice public a été réclamé par tous les exécutifs communaux qui se sont succédé à la tête de l’Assemblée, notamment depuis le début des années 90. Faut-il rappeler que l’actuelle mairie est si petite qu’elle ne peut abriter tous les services et les fonctionnaires travaillent dans des conditions très difficiles. Inscrit depuis près de deux ans, le projet a enfin démarré. “Le terrain a été choisi. Le projet sera confié incessamment”, nous a déclaré le maire de cette municipalité, Rabah Menguellet. Effectivement, c’est chose faite. Une entreprise a lancé déjà les travaux de terrassement. Ce projet grandiose comportera au total une trentaine de bureaux ainsi qu’une salle de réunions. Nous avons appris par ailleurs que pour son architecture elle sera la même que le siège réalisé à M’kira avec seulement un petit changement au niveau de la façade. En tout cas, l’inscription d’un tel projet pour cette commune est une opportunité pour les élus de l’Assemblée de pouvoir mieux organiser les services d’une part, et de mettre à l’aise les citoyens, d’autre part, car aujourd’hui, à titre d’exemple, quand il y a une grande affluence, notamment à la veille de la rentrée scolaire, il est difficile de se frayer un chemin, notamment dans le bureau d’état civil lequel ne peut contenir tout au plus dix personnes. Dans cette commune dont la population se concentre au niveau des zones rurales, il serait souhaitable de penser au moyen de doter les grappes de villages importantes en annexes administratives à l’instar de celle de Tafoughalt, dont le bon fonctionnement depuis la fin des années 80 a réglé le problème des villageois qui n’ont pas besoin de se déplacer jusqu’à Aït Yahia Moussa pour se faire délivrer une fiche familiale ou légaliser un document. La décentralisation doit être de mise dès la base. Cela étant, le nouveau siège avance et c’est l’essentiel dans cette municipalité qui attend d’autres édifices publics, tels une banque ou un poste avancé de la Protection civile pour compléter le siège de la Sûreté urbaine en voie d’achèvement.
Amar Ouramdane