Les travaux en cours pour le passage des canalisations de transport de gaz naturel perturbent, quelque peu, la circulation sur les voies reliant la ville aux quartiers concernés par l’opération. Les engins qui creusent les accotements et par endroits les trottoirs, rétrécissent considérablement la chaussée. Le travail terminé, les trous creusés sont sommairement remblayés. Par endroits, nous constatons même, que des monticules de terre sont abandonnés sur le bas-côté de la route. Les automobilistes sont alors contraints de ralentir ou de s’arrêter carrément lorsqu’ils croisent d’autres véhicules. Les désagréments causés par la pose des canalisations ne semblent pas déranger, outre mesure, les usagers de la route qui ont compris qu’ils doivent passer par cette étape pour voir le gaz arriver chez eux, un jour. Cependant, ce manque de réaction ne veut nullement dire que ceux qui sont chargés d’exécuter les travaux peuvent se permettre certaines lenteurs ou laisser la chaussée en mauvais état. Les fossés ne sont pas encore dégagés alors que les premières pluies ne tarderont pas à faire leur apparition. Nous sommes habitués à des orages violents qui génèrent, à chaque hiver des difficultés de circulation, par les importantes quantités de gravats qu’ils charrient. Si des mesures ne sont pas prises, dès maintenant, les torrents de boue que ne manqueront pas de drainer les eaux pluviales, nous promettent des surprises dès le début de l’automne. Avec des trottoirs ainsi défoncés, les piétons ne seront pas mieux lotis. Ils n’ont d’autre choix que de se préparer en s’armant de bottes. De toutes façons, ils sont rompus à ce genre d’exercice. Rares sont les entreprises qui laissent place nette ou qui terminent convenablement, les travaux qu’on leur confie. Pourtant la remise en état des routes doit être mentionnée sur le cahier des chargers. Les habitants de Michelet attendent le gaz naturel avec impatience et suivent l’avancement des travaux avec satisfaction. Cependant, le nouveau combustible qui doit leur apporter un peu plus de confort ne doit pas en revanche les priver des routes qu’on vient de bitumer il n’y a pas si longtemps.
A. O. T.