Les robinets publics à la rescousse des ménagères

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En dépit du règlement de la crise d’eau au chef-lieu de la commune de Boghni, les habitants continuent toujours à s’alimenter à partir des robinets publics installés dans plusieurs endroits de la ville. Et pour cause, l’eau acheminée à partir de la station de Tala Oullili n’a pas la qualité promise, notamment après la mise en service de la station de dessalement. Un projet pourtant réalisé à coup de milliards en raison du coût onéreux des équipements mis en place. Certes, dans un sens, la population ne souffre pas du manque de ce précieux liquide, puisque l’eau est disponible un jour sur deux dans les foyers, cependant, elle est utilisée seulement pour certaines tâches ménagères, du fait qu’elle comporte un taux de salinité qui resté élevé aux yeux de nombreuses personnes rencontrées. De ce fait, le traitement qui s’effectue au niveau de la station de Tala Oullili n’est pas si efficace pour rendre l’eau provenant de la source intarissable de Tinzer plus ou moins potable. Fort heureusement, l’APC sortante a bien anticipé les choses en puisant l’eau d’une autre source, à savoir celle des Annassers, cela en recourant à l’acheminement de cette eau pour alimenter plusieurs quartiers et le centre-ville. Le moyen utilisé a consisté en premier lieu à réhabiliter la source abandonnée pour ensuite réaliser des canalisations qui alimentent par gravité les robinets publics. Cette solution préconisée, en plus des puits mis à la disposition des citoyens par des bienfaiteurs de la ville, a évité temporairement le mécontentement des résidants de la zone urbaine, satisfaits au demeurant de s’alimenter à partir des fontaines publiques.

Même les visiteurs profitent de la présence des robinets installés par l’APC pour se désaltérer, ce qui a contribué à faire de Boghni, en cette période estivale, une ville attrayante en attendant qu’elle soit débarrassée de l’insalubrité qui règne dans ses différentes artères et quartiers.

M. Haddadi

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