Pour éviter le pire durant ce mois de Ramadhan, la Direction de l’agriculture, en coordination avec la Direction du commerce, a mobilisé 120 vétérinaires au niveau de la capitale pour renforcer le contrôle au niveau des abattoirs et des points de vente durant le mois du Ramadhan, notamment devant la prolifération de la vente illégale de la viande en plein air et dans des conditions insalubres. Par ailleurs, les 120 vétérinaires engagés durant ce mois de Ramadhn sont recrutés afin de renforcer le contrôle et réduire les activités illégales de l’abattage. En effet, ces mesures louables et ces actions de dissuasion d’encadrement des marchés de viande, en raison de la situation chaotique, et désordonnée qui s’est installée dans cette activité, et l’émergence des points de vente et de l’abattage sauvage, notamment au niveau des régions éloignées et isolées, où les conditions de santé et les mesures de conservation, sont complètements défaillants faute de contrôle. Dans ce contexte, des instructions strictes ont été données aux vétérinaires chargés de cette opération au niveau de toutes les communes de la wilaya d’Alger afin de veiller au bon déroulement de cette opération. Par ailleurs, des mesures sévères seront prises contre les contrevenants, et les propriétaires des hangars et des abattoirs Cependant, ces actions surviennent à un moment où beaucoup de propagation de phénomènes négatifs en ce qui concerne la vente de viande rouge et blanche, notamment la dinde, sur le bord de la route n° 212 qui a été convertie en “Autel” pour les troupeaux à l’air frais. Certains fournisseurs ont recours à l’abattage des bovins au bord de la route sous les yeux des usagers de la route avant d’être présentées à la vente. Toutefois, la vente de, viande sur les bords de la route, est le deuxième phénomène connu dans la région après la controverse provoquée par le commerce de la viande de dinde sans autorisation, donc ignorant totalement les normes de santé et de commerce, qui est largement connu en raison d’une hausse significative du nombre de vendeurs, qui ont dépassé quatre-vingt-dix et qui ont refusé de quitter le lieu, car ils considèrent que l’activité est leur seule source de subsistance. Toutefois, les mesures prises par les pouvoirs publics par la livraison d’un nouveau marché, n’ont pas éliminé le phénomène de la vente de viande sur les bords de la route, et sous le soleil et dans des conditions insalubres, ponctuée par de mauvaises odeurs causées par les déchets abandonnés près de l’endroit où sont la présentés les viandes aux clients.
Maouchi Y.