Le ratissage des maquis de Thénia s’est soldé, en moins de trois jours, par la destruction de quatre casemates de l’ex-GSPC. L’on précise surtout que le massif forestier de Oued Haloune situé au nord de la ville précitée, fut pris, mercredi dernier, par surprise. Une importante section militaire avait méthodiquement encerclé ladite zone où devaient se regrouper des éléments d’une serriate sanguinaire. Les coins suspects seront soumis alors, durant plusieurs heures, tantôt aux tirs des mortiers, tantôt aux frappes de trois hélicoptères de combat. Avant-hier jeudi, l’opération s’est poursuivie sous d’autres formes : des flammes empourpraient le ciel et voilaient l’horizon, dans la même contrée. En ville, on pensait que de nombreux terroristes n’ont pu survivre à un tel embrasement. D’autres villageois, paraissant proches des sources sécuritaires, ont parlé de la mise hors d’état de nuire de deux éléments de la horde islamiste traquée. Le coup de filet se serait produit, dès le lancement de l’opération militaire du côté de Beni-Arab, où dans le même temps, une casemate fut démolie. Deux autres sanctuaires de l’ex-GSPC ont été littéralement labourés le weed-end, dans les maquis de Beni-Daoud, M’sala et Merchicha. La plupart des hameaux sont désertés par leurs habitants depuis une quinzaine d’années. Empruntant des petit chemins qui zebrent ces coins de montagne-presque constamment sillonnés-des troupes de l’ANP y ratissaient hier encore la moindre recoin. Mêmes, images illustrant l’ardeur des forces locales de sécurité à Sidi Ali Bounab, Chabet El Ameur-Mizrana et ailleurs.
Salim Haddou