Cette situation, prévisible, n’est que le reflet d’une politique de rafistolage pure et simple adoptée par le dernier bureau exécutif qui a accepté de prendre la destinée du club, à l’ombre d’un clivage politique aigu qui ne cesse de faire tâche d’huile, avec comme seul cheval de bataille la qualité de certains joueurs qui ont défendu les couleurs du club avec dignité et honneur tout en assurant le maintien. Bien avant le coup de starter de la saison écoulée la crise couvait au sein du staff dirigeant sans que personne n’ait pu déceler le moindre signe d’un conflit qui refait surface et a poussé l’ex-bureau exécutif de la section, présidé par le vieux chevronné “Boukhzer” à démissionner au moment même de l’accession de l’OM en Régionale 2 cédant devant ce que tous les milieux footballistiques qualifient de guerre de “leadership” entre certaines têtes connues pour leurs esprits destructeurs. Dans cet imbroglio, c’est toute la section qui a été mise à l’index par l’ex-bureau exécutif, pourtant élu démocratiquement, qui crie haut et fort à qui veut l’entendre à la machination de certains opposants de l’extérieur qui ont manigancé le coup juste après l’accession. Devant ce tohu-bohu, tout le monde se demande pourquoi avoir attendu ce moment précis pour déstabiliser une équipe prometteuse qui a résisté à la crise financière multidimensionnelle et qui a failli déclarer forfait n’eut été l’amour de ces anciens joueurs qui ont bravé les obstacles pour remettre l’OM en selle avec les résultats enregistrés ?
Le coach, président, parviendra t-il à surmonter cette grave crise et aspirer à des lendemains meilleurs ? Wait and see !
Rabah Zerrouk