Les contestataires du FFS ont décidé de reporter tous les travaux, devant mener à la création d’un FFS bis (authentique), à l’après-Ramadhan. La date du 29 septembre, tant débattue lors de leur dernière rencontre, n’a pas reçu le consensus nécessaire pour faire la proclamation de ce parti en gestation à cette date, car coïncidant avec les préparatifs de l’Aïd. Cette nouvelle structure devrait voir la participation de plusieurs cadres dissidents, dont des ex-députés, des ex-membres du conseil national et de l’exécutif ainsi que des figures emblématiques de la rébellion de 1963. Il faut rappeler que cette contestation a été initiée par des militants, d’abord à l’intérieur du parti il y a de cela près de 2 ans, après la sentence prise par la direction nationale de procéder à leur exclusion pure et simple. Les rangs des dissidents ont grossi jusqu’à pratiquement vider le FFS de sa sève, avec la bénédiction de Hocine Aït Ahmed qui a trouvé en Karim Tabou la personne idoine pour mener la barque, en dépit de la désapprobation prononcée et criée des militants de base et de la majorité des cadres poussés sur voie de garage.
Depuis, le FFS a enregistré une saignée de ses militants et connaît des dissenssions graves, à telle enseigne que lors des élections du 29 novembre 2007, il obtient des résultats plus qu’humiliants jusqu’à perdre l’APC et l’APW de Tizi-Ouzou traditionnellement acquises.
Le mois d’octobre s’annonce bruyant au sein du parti d’Aït Ahmed, les contestataires entendent se faire respecter par le chef charismatique.
B. T.