n La mode en vogue, qui consiste à redresser les lignes politiques, continue de faire des victimes. Après le FLN, duquel Benflis a été évacué, le MRN est en plein mouvement de redressement.Djaballah est accusé d’être un clou rouillé, qui a besoin d’être redressé. Et un clou redressé définitivement, et le tétanos écarté, c’est celui que l’on éjecte. Néanmoins mis à part le caractère anecdotique, les mouvements de redressement sont révélateurs des malaises dans les partis, et de leur fonctionnement interne.L’absence de démocratie dans la vie organique et le culte du chef sont aujourd’hui acquis comme mode de gestion et de fonctionnement. C’est quoi ces partis qui sont dirigés par les mêmes depuis 15 ans, et dont les chefs collectionnent les défaites électorales comme nos gamins collectionnent les bouchons de bouteilles de limonade. Des partis qui ne changent pas de direction et ne tiennent même plus leur congrès et qui ne sont présents que par la grâce de communiqués et de conférences de presse. Vive les journaux.
Ouziri