Silhouettes d’arbres dégarnis, collines désolées, vastes parcours cendrés. C’est le décor apocalyptique qui s’impose à la vue après l’incendie ravageur qui a embrasé dimanche dernier la haute montagne d’Ouzellaguen. Une zone peuplée principalement de chêne vert et de broussailles. Depuis le début de cet été, plusieurs contrées situées aussi bien en zone montagneuse que dans les plaines de la vallée de la Soummam ont été la proie des flammes.
Des dizaines d’hectares, constituant de vastes étendues verdoyantes, à forte densité de boisement, ont été réduits à néant. Des arbres fruitiers, des essences forestières, des forêts de maquis et de broussailles ont été ainsi ravagés.Un désastre écologique et un coup dur pour les habitants de ces localités qui ont assisté impuissants à la disparition de leurs vergers. Cette année, aux conditions de températures et d’hygrométri particulièrement propices aux départs du feu, viennent se greffer l’état des parcours envahis par les herbes folles et les broussailles, car voués à l’abandon. Une conjonction de facteurs qui fait que la moindre étincelle, hélas pas toujours accidentelle, peut se muer en gigantesque incendie.
N. M.
