Après la grève des transporteurs de la ligne Boghni-Assi Youcef, et qui ont dénoncé entre autres problèmes, l’état des routes, qui sont dans un état lamentable, les autorités locales ont répondu in extremis à l’appel. Cependant, les transporteurs et autres automobilistes sont déçus par les travaux de bouche-trou qui sont entrepris, rien que pour calmer les esprits. L’Algérie va célébrer dans une semaine, le 43e anniversaire de l’indépendance, et cependant, on n’arrive même pas à revêtir les routes convenablement. Fête de la jeunesse également, diriez-vous, alors que le bourrage des nids de poule sur les routes, avec de la terre ne travaille pas à coup sûr au profit de la jeunesse, qui demande un minimum de sérieux, pour assurer le transport des voyageurs. Ce travail de rafistolage a été fait en deux tours, trois mouvements, à la main nue, avec le sentiment de faire taire, du moins pour le moment, les “grandes gueules” des usagers. Et en hiver, on nous dira que les revêtements ne se font pas en cette saison. Alors et maintenant ? En effet, on ne dira jamais assez sur ces pseudo-routes qui enveniment la vie des citoyens en général, y compris les non-propriétaires de véhicules, car quand les transporteurs évoquent ce problème, c’est toute la population qui est ciblée. Et quand les transporteurs font grève, ce sont tous les citoyens qui sont pénalisés. Par ailleurs, ce réseau routier de la commune est carrément hors d’usage à certains endroits, comme sur l’axe Aït Hidja-Aït El Kacem, et à proximité du CEM d’Aït Haggoune. L’évacuation des eaux des pluies à bon escient, aucun revêtement de toute consistance qui soit ne pourra résister. Seuls les mauvais gestionnaires résistent encore et toujours.
Salem Amrane