Malgré le fait d’habiter Béjaïa, les autochtones ont du mal à déguster la splendeur de la nature. Reconnaître ses valeurs historiques nécessite un guide approprié pour cela. Le président de l’association, Taher Hanneche, à travers son préambule dans ce guide qui se trouve être les “premières annales de la commune” fait découvrir les principaux potentiels de Béjaïa.
Le guide en question en forme de dépliant fait découvrir les sites touristiques. Il est illustré de photos (des endroits pittoresques), de cartes bien détaillées montrant le littoral de Béjaïa, la limite territoriale de Béjaïa, les principaux sites historiques de Béjaïa ainsi que le transport urbain de la ville. Tout ceci est conçu en vu de promouvoir le secteur touristique de Béjaïa.
Ainsi en est-il pour permettre aux visiteurs ou encore aux touristes d’accéder facilement aux sites historiques comme “le Cippe romain” qui n’est autre que la fontaine en face de l’APC “construite en 1895 (…) symbolise la grandeur de l’aqueduc qui amènera l’eau de Toudja à Béjaïa”. Ou encore le Parc national de Gouraya qui est “une aire protégée à écosystème très diversifié où en 2004 le programme de l’homme et de la biosphère de l’UNESCO à Paris le classait réserve de la biosphère (…) se trouvant comme destination idéale pour l’écotourisme…” En effet, selon Taher Hanneche, ce fameux parc dispose “de principaux sites naturels, le cap Bouac, la Corniche, les Aiguades, le Cap carbon, les petites Salines, les grandes Salines avec la pointe Anna, le pic des singes, le fort Yemma Gouraya, le plateau chardonnerets et le reste des vestiges des remparts Hammadites (…) qui font le charme de la ville de Béjaïa”.
En toute fierté, le président de l’association évoque à quel point Béjaïa a pu marquer l’histoire. A cet égard, évoque-t-il l’importance que la ville de Béjaïa a toujours été. D’ailleurs, concerne-t-elle de l’aspect commercial et maritime qui est un des piliers de la vie économique de la ville. En effet, doté de l’entreprise portuaire de Béjaïa, qui assure “la gestion de plusieurs terminaux (terminal à conteneur, à bois, divers, centre de transit des marchandises générales, et enfin terminal roulier”, ce port opte pour la modernisation de ces infrastructures. Ainsi dit, un projet à moyen terme est déjà en route pour l’horizon 2015. Ceci afin “d’étendre les infrastructures et des quais, l’organisation en terminaux, le développement de zones logistiques extra portuaires, le déplacement des postes gazier et huilier et enfin l’aménagement du port de pêche”. Un projet en béton qui se fera donc à l’avenir, objet d’investissement potentiel qui sera évidement à l’intérêt tout entier de la ville. Tout ceci se résume à travers le guide touristique pour la ville de Béjaïa qui est tout frais en appréhendant l’appréciation de la nature et de l’environnement ainsi que les valeurs historiques qu’apporte la ville de Béjaïa pour tous.
Annastassia M.
