“Mon public est adorable et j’espère me produire dans un grand stade en Kabylie”

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La Dépêche de Kabylie : Vous avez animé un adorable gala le week-end dernier à la maison de la culture. Un commentaire peut-être ?

Yasmina : J’avoue qu c’était formidable, franchement je m’attendais pas à un tel succès, j’étaits agréablement surprise.

Il faut dire que je n’allais pas venir pour ce spectacle en une telle situation sécuritaire qui règne dans la région ces dernier temps avec notamment les attentats kamikaze qui se sont produits.

J’avais peur que les gens ne venaient pas parceque j’imaginais que les familles ne sortiraient pas la nuit. Finalement c’est tout le contraire qui s’est produit.

Quel était votre sentiment en découvrant la salle archi-comble ?

J’étais vraiment flattée par une telle affluence. Et dire que quelques instants avant le spéctacle j’avais encore des appréhensions ! je vous ferais d’ailleurs une confidence, c’était pour la première fois. Mais Dieu merci tout est bien passé. Le public était magnifique et adorable.

En le découvrant, j’avais la chair de poule.

Lors de nos deux galas, vous avez surpris plus d’un par vos différentes mises en scène. Peut-on en parlez ?

Bien entendu. Il s’agit tout simplement de mises en scène qui illustrent certaines de mes chansons lesquelles reflètent des réalités que j’ai vécues. c’était une manière pour dire à mon public que j’ai toujours chantée ma vie et mes chagrins.

Vous avez fait votre entrée en robe blanche. Peut-on connaître le secret de cette image ?

J’étais habillée en robe blanche et j’étais accompagnée par quatre enfants, faut-il le préciser.

Le public a certainement compris que les quatres enfants qui étaient sur une chaise roulante (handicapés) représentent mes enfants, pour la robe blanche, elle aussi très significative ; par là je voulais signifier que je devenais célèbre : mon mariage avec mes fans qui étaient la seule famille qui me restait après le départ de mes enfant en me laissant sur scène. En fait, c’est une mise en scène qui est très proche de la réalité qui je vis.

Et cette scène avec une vieille femme, un vieux, des jeunes filles qui cueillaient des olives…

Celle-ci reflète un petit peu nos jeunesse. Je voudrais dire à mon public que c’est comme ça que j’ai vecu et j’ai grandi.

La vieille femme était ma grand-mère, le vieux c’est Mouh Slimane, un vieux de mon village actuellement mort.

Vous avez tapé admirablement dans le bendir du groupe folklorique Idhebalen…

Les gens ont eu certainement à découvrir une autre Yasmina.

Yasmina “Tadnebalt” pour ceux qui ne le savent pas joue très bien sur le bendir et ce depuis mon jeune âge.

Cette scène est également significative dans ce sens que je portais, comme vous avez dû le remarquer, des vêtements traditionnelles qu’on ne voit plus de nos jours comme “Amendil Awerad” et de vieux bijoux qui datent des

années 50.

Vous avez aussi marqué les esprits en distribuant ces quarante cadeaux

J’ai fait de même l’année passée, en organiant une tombola du même genre. Cela dit l’annnée dernière, celle-ci était, pour certains dire, timides.

Je voulais donner plus d’envergure à la tombola en amassant des habits et des bijoux de valeur que j’ai mis dans des paquets.

Ceux-ci ont été distribués suivant un tirage au sort.

J’éspère que les cadeaux ont plu aux lauréats.

Il est bien temps de passer à autre chose que la chanson en pensant plus à nos fans à travers des actions du genre.

Peut-on savoir comment l’idée de ces mises en scène a gagné votre tête ?

Y a pas de secret. J’ai une manière pour surprendre mes fans, je pense que j’ai donné la meilleure des façons de retrouver mon public.

J’avoue en outre que j’ai tenté l’expérience l’année passée avec l’histoire qui avait plus au public. J’ai décidé de récidiver cette fois aussi.

Quelques choses à ajouter pour conlure cet entretien

Volontiers ! Je commencerai par m’adresser à mon public en lui disant qu’il était le week-end passé, à l’occasion, adorable. Je le remercie par sa présence en nombre. J’espère d’ailleurs que j’animerai un gala dans un stade à Tizi-Ouzou, à Béjaïa et autres villes. Je remercie à l’occasion le directeur de la culture de la wilaya Ouled Ali El Hadi pour l’organisation de ces succès, sincèrement, je pense que c’est l’homme à préserver absolument pour le bien de la culture, mes remerciements ont également à Madjid Hallile de la direction artisitique qui a su gérer la scène. Je remercie Moh Tahir notre poète et chanteur ainsi que l’ensemble de mes musiciens je citerai, si vous permettez Salem. B. le drabki, Dahmane qui était au violon, Samir au bendir, ainsi que le batteur, Hamid Mouachi l’animateur, le cameramen Hocine Nedjal, Marzouk Bouadard qui n’est autre que le père de Tarik qui souffre de la maladie de Parkinson auquel nous souhaitons d’ailleurs prompt rétablissement, je remercie également ceux qui ont participé dans les mises, en scène de près ou de loin, Karim, Saïd, Sarah et Cilia de la famille Tebba, ainsi que nos voisin amis, Lidia, Nora et Dalila, sans oublier la famille Lakrib, Skakni, Khelifa, Zohra, Zakia El Hocine, l’habilleuse Hassina, Sedik qui m’a offert ces bijoux pour ce gala ainsi l’Djohar Naït Kaci de Fréha pour la robe blanche, je ne peux aussi oublier Hakem Rachid de Djemaïa Saharidj. Je remercie également votre journal la Dépêche de Kabylie

Entretien réalisé par M.O.B.

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