Depuis sa dernière tournée initiée il y a de cela un peu plus de deux ans, le chanteur engagé Amirouche s’est imposé une sorte de repli pour mieux voir les choses, et surtout apprécier ce qu’est devenue » son » Algérie en retrait (A L’Dzaïr Inou est le nom de son dernier album). On le croyait déclarer forfait, baisser les bras… » Pas du tout, je ne suis pas de ce genre. Je n’ai jamais eu l’esprit au repos. C’est vrai que je ne suis pas sur place, mais je ne peux pas avoir de pays de rechange, et je resterai toujours jaloux de l’Algérie, de ce qu’elle aurait dû être avec ses richesses… » Amirouche en parle avec un double argument en main : un double album dont il projette l’enregistrement en France prochainement. Sa sortie devrait intervenir vers la fin du premier trimestre de l’an prochain. » Je compte rentrer en Kabylie début mars pour entamer sa promotion vers la fin du mois. » Mais de quoi sera-t-il fait ce nouveau produit ? » Un premier volume pour assurer la continuité de ce que j’ai toujours fait, c’est-à-dire écorcher un peu nos politiques, et un autre plus festif, d’amour et de joie pour répondre à la demande du moment. Comme on dit, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir…
Le dicton n’est pas faut, et la jeunesse n’a pas tort. Alors laissons-la vivre. »