Lors de cette rencontre, les membres du Cnapest ont parlé de la nécessité de la prise en charge de la formation des enseignants, l’intégration des enseignants contractuels en leur permettant de passer un concours ultérieur réservé seulement à cette catégorie d’enseignants. Ils ont demandé également l’élaboration dans les meilleurs délais du statut particulier et la réalisation du régime indemnitaire. Les enseignants ont proposé également l’installation d’une commission d’enquête commune avec la tutelle. «Mais cette dernière ne veut en aucun cas satisfaire nos revendications,» dira Messaoud Boudiba, coordinateur et chargé de communication au sein du Cnapest. Devant « le mutisme de la tutelle » et sa « politique de la fuite en avant », le Cnapest a décidé d’observer des grèves illimitées au niveau de plusieurs wilayas : à Sétif le 13 passé, le 14 du même mois à Mostaganem enfin les 21 et 22 à Constantine. Une grève dans la wilaya de Bouira, le 22 du mois en cours, suivie d’un rassemblement devant la Direction de l’éducation de la wilaya en question. Il a en outre brandi la menace d’entrer en grève dans les wilayas de Béjaïa et de Boumerdès… Concernant les revendications de cet organe syndical, il dira : «Nous revendiquons toujours l’augmentation des salaires à 100%, et l’instauration d’une pension de retraite digne, en harmonie avec le pouvoir d’achat et qui sera au bout de 25 ans de service. Lancement du débat avec la tutelle autour du régime indemnitaire.» Il a également demandé l’élaboration, dans les meilleurs délais, du statut particulier. Il a insisté sur le fait qu’ils doivent prendre part à la réalisation du statut particulier. Outre les revendications citées plus haut, le coordinateur national du Cnapest a souligné que les syndicalistes demandent l’intégration des enseignants contractuels à des postes budgétaires et qu’ils soient reconnus par les pouvoirs publics en tant que partenaire social.
Lemya Ouchenir