“Lorsque le chat n’est pas là, les souris dansent” tel est le proverbe qui peut s’appliquer à la situation qui prévaut dans les établissements éducatifs de la commune de Ouled Rached qui donnent l’air, ces derniers jours, des aswak el fellah d’antan. L’autoritarisme de l’administration et la bureaucratie font ravage en l’absence totale d’associations de parents d’élèves et de comités de village. Absence de bourse scolaire, des affaire et des livre scolaires en plus des exclusions massives qui ont été faites (CEM d’Oued Lekhmis). Privés de ces aides, les pauvres citoyens, alphabètes pour leur majorité, ne savent ni comment, ni quoi faire, ni à qui s’adresser pour se plaindre. Une période des plus fructueuses pour les charognards, qui profitent de ces occasions pour faire leur sale coup. Les commissions qui devaient arrêter les listes des démunis sont constituées uniquement de membres de l’administration. Les parents d’élèves ne sont pas avisés et on leur substitue les pseudo–représentants des citoyens. C’est le moment ou jamais où l’on se moque d’eux où cette haine naturelle se manifeste et se cristallise au vu de ces comportements douteux envers le petit peuple. Des centaines d’élèves ont été privés de bourses scolaires et des livres sous des prétextes inimaginables, et des centaines de parents se rendent quotidiennement dans ces établissements pour n’avoir en guise de réponse qu’humiliation. Les citoyens et les parents d’élèves doivent prendre leur sort en main et ne pas attendre du bien de ces voleurs agréés, leur volonté et leur organisation suffira pour les secouer certainement et les reléguera à leur véritable place de serviteurs du peuple.
Rahim Fariche