Les promesses électorales ne sont pas des moindres, touchant tous les secteurs : de l’éducation à la santé, de la prestation de services à l’amélioration du milieu rural et citadin, le premier primant sur le second, sans oublier le problème crucial de l’environnement, objet de toutes les critiques et de toutes les convoitises. L’agriculture et l’hydraulique n’étaient pas en reste.
Mais les citoyens de la commune de Mekla informés, durant un meeting, de cette nouvelle propagée de bouche à oreille, chacun hochant la tête avec scepticisme ou optimisme, s’impatientent et s’inquiètant de ne rien voir venir même s’il semble que les autorités auraient approuvé la création d’un “marché national” qui serait implanté à Chaouffa. S’il est vrai que la population aurait tout à y gagner, ceci offrant la possibilité de résorber un tant soit peu le chômage qui prenait des proportions considérables et désespérantes parmi la jeunesse, il n’en demeure pas moins que les travaux n’ont toujours pas été entamés. A noter que cela serait d’un grand apport pour les finances d’une commune qui demeure toujours tributaire de la subvention étatique pour absence de ressources fiscales sur son territoire. Cependant, à ce jour, rien ! Toujours rien ! Désespérément rien !
La jeunesse n’avait pas manqué, en ces temps-là, en ces temps bénis (?) et saturés de promesses, de conjecturer sur ce projet dont beaucoup espéraient tant. cela sera-t-il une réalité bientôt ? Ce projet verra-t-il sa concrétisation incessamment ?
Certains, demeurant sceptiques, doutent que cela puisse voir le jour, les promesses électorales ayant toujours fait preuve de subtilité et de versatilité, brillant par leur… disparition dans les fonds de tiroir des bureaux des “passagers du siège électoral si temporaire et parfois si éphémère”. Mais, pour les optimistes, avec une pointe de scepticisme, l’avenir semble destiné à voir l’horizon s’éclairer, miracle de la nature, même si une hirondelle “aléatoire” n’annoncera jamais le printemps dans un monde où l’hiver occupe les quatre quarts du temps. Les murs continueront encore de servir pour les “hittistes” qui ne cessent de s’y adosser à longueur de journée, leurs diplômes en poche et leur projets… aux calendes grecques.
Sofiane Mecherri
