Baisse du pouvoir d’achat et manque d’intérêt aux boutiques de vêtements et chaussures

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L’Aïd El Fitr vient après un mois de prières, de culte et de dévotion. C’est un cadeau de Dieu pour ses serviteurs en guise de récompense pour leurs patience et ferveur. Aussi c’est l’occasion propice pour les adultes mais surtout les enfants qui l’accueillent avec joie et gaieté puisque c’est l’occasion de porter leurs nouveaux vêtements et montrer leurs jouets.

Toutefois, cette année, l’Aïd El Fitr est un peu différent de ceux des fêtes des années précédentes. Venant tout naturellement après un mois de carême et coïncidant avec la rentrée scolaire, il voit toutes les bourses épuisées et les chefs de famille ne pouvant plus faire face aux dépenses. Le résultat c’est que les boutiques d’habillement et de chaussures à Seddouk enregistrent une baisse importante de leur vente. Quoique les clients se présentent toujours en grand nombre, les ventes sont toutefois en baisse permanente, les clients éventuels étant incapables de dépenser davantage. Les commerçants n’en souffrent pas trop puisqu’il comptent sur une clientèle un peu spéciale, celle des étudiants, des lycéens et des jeunes en général qui profitant de la période des vacances pour travailler. Ces derniers, qui travaillent en majorité sur les chantiers de la région, n’ont généralement pas de grandes charges. Et puis s’offrir une belle tenue après de durs mois de labeur est plus que mérité. A Seddouk le marchandage est omniprésent. Pour cela une petite marge de bénéfice supplémentaire est toujours ajoutée. Après une courte négociation, le commerçant cède et tout le monde semble satisfait.

M. C. Aït Meziane

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