Depuis la création du programme dit de logements participatifs, le nombre de demandeurs va crescendo. D’ailleurs, on peut dire que c’est la seule formule qui intéresse les citoyens notamment les fonctionnaires. A Draâ El Mizan, un deuxième programme, réalisé par un promoteur immobilier, vient d’être livré. En effet, quelques jours avant la fête de l’Aïd, certains acquéreurs ont préféré habiter leurs nouvelles habitations plutôt que l’attendre les branchements de gaz et d’électricité. “Nous avons trop souffert. Le loyer coûte cher. On ne peut plus attendre encore,” nous a déclaré un citoyen bénéficiaire dans ce programmé réalisé à quelques mètres du marché des fruits et légumes. Comme notre interlocuteur, elles sont plus de cinq familles à avoir rejoint leurs logements qu’elles ont chèrement payé en dépit de l’aide de l’Etat. “Certes, l’Etat nous a versé cinquante millions, mais il fallait quand même se serrer la ceinture pour pouvoir participer au montage financier. En tout cas, l’essentiel pour moi, est d’avoir un toit pour ma famille,” a ajouté un autre acquéreur. D’autres projets sont lancés, mais il reste encore quelques mois pour leur livraison. On citera celui en cours de finition en contrebas du parc communal. Alors que les acquéreurs des 104 autres logements dont le promoteur est l’ex-Agence foncière intercommunale de Draâ El Mizan transférée à Boghni commencent à s’inquiéter. “Ce sont les travaux de VRD et d’assainissement qui ne sont pas terminés. Pourtant, les délais sont dépassés depuis des mois. De loin, on voit que le logement dont j’ai bénéficié est achevé mais à chaque fois, on nous dit qu’il ne reste que quelques jours. En vain,” a précisé un bénéficiaire à ce sujet.
Il faut souligner que ce quota de logements fait partie d’un programme accordé pour la commune en 2000. Seulement trente ont été achevés dans les délais. Il est attendu la livraison de neuf autres réalisés au lieu et place de l’ex-garage de la SNTV. En tout cas, le parc immobilier dans cette ville ne fait que progresser. Il suffit de faire un tour au niveau de la Nouvelle-Ville pour voir le nombre de projets lancés… peut-être d’ici quelques années ils seront achevés.
Amar Ouramdane