Depuis juillet dernier une trémie est en réalisation dans le centre de Bouira au niveau du fameux pont Sayah qui relie les deux lobes de la ville. Le projet qui coûtera une vingtaine de millions de dinars à la caisse de l’Etat, a pour premier objectif de désengorger la circulation et permettre une meilleure fluidité du trafic routier devenu de plus en plus dense à l’intérieur du tissu urbain. Sans l’ombre d’un doute, l’ouvrage en question sera d’une utilité certaine d’autant plus qu’il servira à réguler la circulation d’une part et à atténuer les flux et les bouchons qui se multiplient à ce point crucial servant de jonction entre les deux parties de la ville. D’autres réalisations ont été accomplies dans le même dessein tels que la nouvelle gare routière actuellement en construction sur la route menant à Aïn-Bessem ou encore les ronds-points qui ont été érigés dans plusieurs quartiers de la cité afin de réglementer et mieux gérer la circulation routière. Un autre ouvrage du genre dont les travaux sont en phase d’être lancés sera également réalisé du côté de la résidence Nassim à la sortie nord de Bouira.
Mais cela suffira-t-il à mettre un terme aux multiples bouchons qui paralysent quotidiennement le centre-ville de Bouira et ralentir son activité ? La réponse à cette question est assurément négative. Car on ne peut envisager un désengorgement ou une meilleure fluidité de la circulation urbaine quand les automobilistes sont souvent contraints d’emprunter l’artère principale pour atteindre l’autre bout de la ville. En effet, bien qu’avec les différents programmes de développement, la ville n’a pas cessé de prendre des proportions de plus en plus importantes mais en matière de réalisation d’embouchures ou d’ouverture de routes périphériques permettant le contournement du centre-ville, rien n’a été fait. Aujourd’hui, les autorités veulent agir pour remédier à cette anomalie importante qui pénalise d’une manière certaine et sur tous les plans (économique, social et professionnel) le chef-lieu de la wilaya. Mais cela risque de prendre encore du temps car à la cadence où vont les travaux de réalisation de la trémie, rien ne prédit que la fluidité du trafic routier et piétonnier dans la ville de Bouira soit pour demain.
S. Soumia
