Attroupement devant le siège de la wilaya de Boumerdès

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Enième mouvement de protestation de certaines familles de Bordj Ménaïel, parlant au nom des quartiers d’El-Ghicha, BCR et Tahrir, plus de 50 personnes se sont attroupées, dimanche en début d’après-midi, devant le siège de la wilaya de Boumerdès. En colère, ces représentants de familles sinistrées du séisme du 21 mais 2003 ont surtout posé le problème “de la non-perception depuis deux ans, de la location de logement. Il y a un retard de cinq tranches d’aides,” s’emporte un quinquagénaire. Ce qui peut induire, selon les protestataires, l’expulsion de l’appartement occupé par le locataire. Et cela est en contradiction avec les mesures initialement prises par les pouvoirs publics dans le cadre de la prise en charge des sinistrés. La foule a mis, hier aussi en avant le retard accusé par la circonscription de Bordj Ménaïal, dans la reconstruction post-séisme. Près de 1 000 familles sinistrées vivent encore, a-t-on signalé dans les chalets. Il va sans dire qu’on y est confronté au manque criant de commodités.

L’on réclame donc, à juste titre ce règlement dans des habitations décentes. D’autres manifestants n’ont pas manqué de signaler que “pas mois de 40 dossiers de postulants à l’indemnisation pour le mobilier perdu lors du séisme sont toutefois bloqués au niveau de l’administration concernée.”

Les représentants du dit-mouvement ont pu prendre attache hier, avec un responsable de la wilaya qui aurait promis de donner suite à leurs doléances.

Salim Haddou

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