Sur ce, mettre en place une zone d’activité pour cette région est d’une acuité sans commune mesure. Outre ce constat, la même localité est connue aussi pour ses capacités et potentialités agricoles d’où la réflexion de la faire bénéficier du périmètre d’irrigation de oued El Bared qui prendra sa source hydrique à partir du barrage de Tilesdit situé à Bechloul. Quant aux projets inhérents aux infrastructures, qui seront lancés incessamment, il a été noté l’inscription d’une BMPJ au niveau de cette localité. Le choix du terrain est déjà effectué en attendant le lancement des travaux au courant de l’année 2009.
A côté de cette nouvelle acquisition, la commune de M’chedallah a bénéficié d’une piscine semi-olympique pour un montant de 30 milliards de centimes dont l’optique de développer des compétitions relatives à cette branche sportive. Le même constat est à noter pour le réseau routier en particulier les liaisons intercommunales qui ont été réhabilitées. Il reste que la daïra de M’Chedallah est traversée par la fameuse autoroute Est-Ouest au niveau des deux communes, en l’occurrence Ahnif et Ath Mansour qu’il faut exploiter rationnellement, d’autant plus que l’échangeur de l’autoroute Ahnif-Béjaïa par Boudjllil se situera sur le territoire des deux communes citées.
Le volet de l’eau potable reste aussi un point important qui nécessite une préoccupation particulière à tous les niveaux. Le programme prendra en charge tout le couloir qui prend naissance à partir de “la Source Noire” et alimentera Saharidj, Selloum, Bahalil et Aghbalou. Quant à Ahnif et Ath Mansour, leur prise en charge se fera à partir du barrage de Tilesdit. Il en est de même pour le programme du gaz de ville. Le programme retenu est le raccordement des communes de Saharidj, Aghbalou, Ahnif, M’chedallah pour le segment d’extension de réseau. Pour ce, une AP de l’ordre de 300 milliards de centimes est prête pour sa concrétisation. Quant à l’habitat rural, il est programmé la réalisation de 3 600 unités au niveau de la daïra dont 600 ont été finalisées et affichées. Reste les points noirs qui portent sur les réseaux d’assainissement qui touchent la commune de Chorfa, d’Aghbalou ce déficit doit être éradiqué de façon définitive et le plus sérieusement possible comme ce fut le cas pour les 40 zones qui en avaient bénéficié en particulier les agglomérations secondaires. Cette préoccupation ne se désassociera pas de celle portant à la protection de l’environnement dont devait jouir le oued Sahel et tous les secteurs qui s’y rattachent, à l’image de la santé et de l’agriculture. La solution consistera bien évidemment en la construction d’une station d’épuration pour la protection.
Farid K.
