Le village Aït Idir se souvient de ses martyrs

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C’est dans une ambiance de fête et de joie que le village Aït Idir dans la commune de Béni Douala a organisé, à l’occasion de la fête de l’indépendance, une cérémonie commémorative à la mémoire de ses martyrs, notamment des trois frères Drouche qui sont tombés au champ d’honneur.Dans la matinée et en présence des autorités locales et des invités venus des autres villages, la population s’est recueillie dans une parfaite communion à la mémoire de celui, qui fut parmi les premiers, à prendre le maquis contre le colonialisme.Né le 12 décembre 1928, Drouche Ahmed a rallié les rangs des nationalistes dès son jeune âge, le génocide perpétré par l’armée française en mai 1945 à développé chez le jeune Ahmed l’esprit patriotique et la volonté d’aller au bout de ses convictions, à savoir, instaurer un Etat de droit, ce qui l’a poussé à activer en clandestinité au sein de l’Organisation secrète (OS), jusqu’au déclenchement de la Guerre de libération. Si Ahmed, de son nom de guerre, a été tué dans un accrochage avec l’armée français dans la région de Boghni en octobre 1957 avec 14 de ses compagnons. Mohand Ouamrane et Saïd, deux autres membres de la famille Drouche tombèrent, deux années plus tard, au champ d’honneur dans leur village natal. Après le dépôt de gerbe de fleurs au cimetière des martyrs, Dda Ali, un moudjahed de la première heure a, dans une intervention, restitué les qualités intrinsèques des Drouche, faites d’abnégation de courage et de dévouement pour la patrie. “La trentaine de maquisards qu’a notre village avait une seule idée en tête : l’indépendance de l’Algérie”. De son côté, le premier magistrat de la commune de Ben Douala a mis en exergue le fruit des sacrifices de nos valeureux martyrs, “nous avons aujourd’hui dans nos villages du gaz, de l’électricité et de l’eau, c’est grâce au moudjahidine”, déclare-t-il.A signaler que l’ancienne école primaire a été rebaptisée école Drouche-Ahmed.

M. Aït Frawsen

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