L’enseigne placée au dessus de l’entrée du dispensaire de Aomar, indiquant que cet établissement rattaché au secteur sanitaire est passé au statut de polyclinique, n’a pas échappé aux regards des citoyens de la localité, lesquels sont évidemment très fiers de cette nouvelle acquisition pluridisciplinaire en matière de santé.
Seulement, presque 8 mois se sont écoulés, depuis qu’elle a changé d’appellation à nos jours, fait dire à un agent ayant pris sa retraite au même établissement “ça va se faire, mais pour l’heure, il n’a changé que de nom”. Celui-ci en fait n’exprime que l’impatience remarquée de ses citoyens. Il est tout à fait compréhensible de voir cette institution remplir ce rôle, parce que pour lui “Aomar n’est plus le petit village d’antan, qui se suffisait d’un dispensaire n’exigeant que la présence d’un généraliste, un dentiste, et une sage-femme”.
Avec le nouveau statut de polyclinique, ajoute l’ancien agent : “elle sera dotée d’un laboratoire d’analyses médicales, d’un service radiologie et d’un autre pour la prévention infantile et maternelle (PMI), qui seront pris en charge par des spécialites, des généralistes, des sages femmes et des laborantins”. En mettant aussi en service les permanences de nuits prenant en charge les malades pris de malaises en soirées, les accouchements, et les premiers soins, un élargissement de la prestation dira le retraité “qui ne contraindra pas la population de Aomar à aller de nuit à Kadiria, Lakhdaria, ou à Bouira”.
A. Chérif
