Dans leur livraison d’hier, les quotidiens « La Presse » et « Le Temps » ont, dans des articles consacrés à la rencontre décisive d’aujourd’hui, accordé leurs violons pour conclure que les Tunisiens n’en feront qu’une bouchée des Kabyles, eu égard à la grande forme qu’affiche l’équipe locale et surtout au riche palmarès des poulains de Decastel. Mais si le périodique fondé par Habib Cheikhrouhou, estime que » le retour de Paris des cinq joueurs tunisiens, Methlouthi, Nafkha, Jamel, Mosrati et Felhi ainsi que celui de celui de Tembo qui vient de participer au match Zambie-Egypte en juniors rassurent désormais le staff technique étoilé qui dispose depuis hier de l’ensemble et où seul Sacko risque de déclarer forfait au match de cet après- midi pour cause de suspension ; Decastel a donc l’embarras du choix pour composer son équipe qui ne devrait trouver aucun obstacle pour engranger les trois points du match pour assurer la qualification.” De son côté, le journal » Le Temps « , sous le titre » Tous au rendez- vous !, l’auteur de l’article Brahim Aouichaoui estime que » l’Etoile doit gagner pour passer en finale. Et pour gagner, a-t-il ajouté, il faudra marquer des buts et pour marquer il faudra passer à l’offensive.” De ce fait, est-il mentionné, “le coach français de l’Etoile, Decastel, a axé son travail sur le coté offensif tout en demeurant prudent en défense afin de ne pas permettre à la JSK de créer le danger.” Le même auteur n’a donc d’yeux que pour les camarades de l’attaquant Meriah et nulle insinuation sur les capacités des gars du Djurdjura de repartir avec dans son escarcelle le point nécessaire à sa qualification, Pire que ca, en référence au nombreux public kabyle, estimé à 3000, selon Hamid venu tout droit de Bordj Bou Arreridj, et qui se trouve sur place dans cette coquette ville de Sousse afin de soutenir leur équipe, un autre article de ce même quotidien, commis par Rachid Ayadi, fait à tort le parallèle avec un éventuel débordement de ces derniers en » chutant » dans son papier par une prière » : Pourvu que le fair -play soit le grand gagnant et que nul incident ne vienne perturber la douce quiétude de ce coin de villégiature « . Tout a été dit !
F. Z.