Une délégation norvégienne expulsée par le Maroc

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Les autorités marocaines ont expulsé, hier, une délégation norvégienne du Sahara-Occidental, a rapporté un communiqué du Comité norvégien de soutien au Sahara-Occidental, repris par l’agence sahraouie SPS. »A 2h GMT, hier, une délégation norvégienne a été expulsée par les autorités marocaines du Sahara-Occidental », a précisé le communiqué.La délégation, qui est arrivée au territoire lundi dernier, venant de la ville marocaine Casablanca, est conduite par le président de la Fondation Rafto, Arne Lynngård, accompagné par des représentants du Parti du travail norvégien, ainsi que deux membres du Comité norvégien de soutien au Sahara-Occidental.Parce que des activistes sahraouis des droits humains ont reçu la délégation lundi matin, les autorités marocaines ont procédé le même jour à l’enlèvement du défenseur sahraoui des droits humains, Allal Latif, après qu’il ait déposé la délégation norvégienne à leur hôtel, situé à El Ayoun. La victime fut conduite par les agents de la police secrète et a « été questionnée à propos de l’agenda des Norvégiens », a encore ajouté le communiqué.Après avoir appris l’information, les membres de la délégation norvégienne se sont rendus au poste de police d’El Ayoun pour exiger la libération de l’activiste, mais « le chef de la police marocaine a nié qu’il est en détention », a encore souligné le texte. »Le Comité norvégien de soutien pour le Sahara-Occidental craint pour la sécurité de Latif et exige sa libération immédiate et inconditionnelle », écrit le texte ; affirmant que plusieurs prisonniers sahraouis, notamment des activistes des droits humains « ont été sévèrement torturés pendant les dernières semaines » par les autorités marocaines.C’est la cinquième délégation internationale à être expulsée de la capitale occupée El Ayoun pendant les 5 dernières semaines.Le 26 juin dernier, une quatrième délégation, composée de parlementaires et de représentants de la société civile andalous a été expulsée de l’aéroport d’El Ayoun par les autorités coloniales marocaines. »Elles ont décidément quelque chose à cacher », avait relevé un membre d’une délégation d’élus de Madrid, expulsée le 5 juin dernier de l’aéroport de El Ayoun.

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