“L’implication des élus locaux est impérative”

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L’Etat est vraisemblablement plus que jamais décidé à mettre les moyens nécessaires pour la réussite de la compagne de sensibilisation en direction des élus locaux dans le sens de les impliquer davantage dans le nouveau plan visant l’intégration des jeunes sans niveau scolaire dans le secteur de la formation professionnelle. Pour ce faire, le ministre du secteur El Hadi Khaldi, était hier l’hôte de la ville des Genêts où une rencontre débat a eu lieu à la Maison de la culture de Tizi-Ouzou en présence des autorités locales, élus et de quelques acteurs économique. Il s’agit là de la 14e escale de M. Khaldi dans les wilaya du pays. Une journée consacrée essentiellement à l’explication des nouveaux mécanismes d’insertion des jeunes dans le secteur. De prime abord, le ministre de la Formation professionnelle, fera le parallèle avec les années 60 où le secteur de l’éducation en général ne disposait que de 43 établissement alors que pour l’année 99, le ministre citera le nombre de 495 établissements dépendant de son secteur.

Dans son intervention, M. Khaldi annoncera la mise en place d’un nouveau plan visant à rapprocher la formation professionnelle du jeune à travers une décentralisation des structures. En ce sens, il fera savoir que la nouveauté cette année est la création de commissions communales d’apprentissage au niveau local “il faut que les élus locaux s’impliquent dans cette nouvelle démarche afin de minimiser le déperdition de nos jeunes” indiquera M. Khaldi. Ce dernier précisera que la commission de réflexion installée à l’occasion a déterminé une nomenclature de 20 filières et de 301 spécialités dont 80 sont réservés aux jeunes sans niveau d’instruction.

Abordant la question de l’analphabétisme, le ministère de la Formation professionnelle parlera de quelque 200 000 analphabètes uniquement à Tizi-Ouzou. Une raison suffisante, pour lui, de concrétiser la nouvelle politique qui fournira aux jeunes une qualification et un métier d’avenir.

Il faut dire, dans ce sens, que le secteur de la formation professionnelle a bénéficié de plusieurs nouvelles infrastructures puisque le nombre des centre de formation était de 495 en 99 alors qu’il est actuellement à quelque 1 035 établissements de formation.

A. Z.

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