Le ministre, qui a consacré hier le plus clair de son temps, à l’inspection de l’usine sus-citée, a eu dans ce contexte, des informations précises sur le délai de réalisation du projet, l’investissement et le contrat EPC ainsi que les techniques utilisées, en matière de dessalement d’eau de mer.
Qualifié d’important, l’investissement en question a nécessité, selon le haut commis de l’Etat, une enveloppe financière dont le montant s’élève à 133 milliards de dollars. S’y ajoute, a-t-on indiqué, la somme de 4,2 millions $. US concernant le prix du terrain.
Les coûts de sécurité complémentaires ne sont pas encore calculés.
Le P-DG dudit projet, en l’occurence M. Loozen Stepan, a indiqué, que la capacité de production de l’usin est de 100 000 m3 par jour.
Autre précision : la production d’eau potable s’effectuera par la mise en fonctionnement de quatre unités selon la technique d’osmose inverse et une consommation électrique de 3,7 kw.h/m3.
Il convient de préciser aussi que ladite station d’eau de mer similaire à celles d’El Hamma et d’Oued Seb, avec chacune une capacité de production de 200 000 m3 par jour est réalisée suite à un accord de partenariat entre l’entreprise algérienne AEC et deux groupes espagnols, Inima et Aqualia détenant chacun 25% de taux de participation, le projet est financé à 80% par les banques algériennes (BNA – CPA – BDL).
En octobre 2010, escompte-on, toutes les communes de Boumerdès et une partie de la wilaya d’Alger seront alimentées en eau potable, grâce à la réalisation de cette infrastructure. Cette grande partie du centre du pays -grâce aux stations d’eau d’El Hamma, Cap Djinet, Fouka, Oued Sebt- vivront en quelque sorte pour une certaine période, du moins, une sorte d’autonomie en matière d’alimentation en eau potable.
Salim Haddou
