Des festivités pour célébrer la Journée internationale des handicapés

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La Journée internationale des handicapés célébrée le 3 décembre de chaque année a été l’occasion, cette semaine, à l’association pour la défense, l’éducation, la formation et l’insertion des inadaptés mentaux, DEFI d’Aokas en l’occurrence, d’organiser des festivités au niveau de son centre et y inviter ainsi les autorités pour tenter encore une fois de les sensibiliser à venir à leur secours. Outre les animateurs de la dizaine d’établissements spécialisés et associations venus des différentes régions de la wilaya, œuvrant dans le même but, et le chef de daïra de la localité, il y avait aussi le directeur de l’action sociale de la wilaya de Béjaïa et tout son staff, présents à cette manifestation.

La direction de l’action sociale a, entre autres missions, de suivre et d’assister les centres et associations prenant en charge cette frange de la population et la présence des principaux responsables de cette structure, ce jour, en est la meilleure preuve.

Bien que la visite des différents ateliers et la vue des œuvres des stagiaires du centre exposées aient attiré l’attention des invités, il y a eu surtout la projection d’un court-métrage qui a ému l’assistance. Ce documentaire a donné un aperçu sur les efforts fournis par l’encadrement et les premiers résultats obtenus par cette association laquelle demande simplement une aide étatique pour pérenniser son existence et permettre ainsi à cette catégorie humaine d’être assistée, ou encore mieux, d’être préparée à une insertion dans le monde du travail, d’autant que les textes réglementaires obligent les patrons à recruter 1% de leur personnel de cette catégorie marginalisée par ailleurs.

C’est le souhait d’ailleurs du président de l’association qui n’a pas manqué de le rappeler dans son intervention après la projection du film. Profitant de la présence de la représentante de l’Agence pour le développement social, Mustapha Brahmi, président de l’association DEFI, lui a remis une fiche technique pour la réalisation de locaux et bureaux au niveau du centre d’Aokas. Il est utile de rappeler que cette agence, dépendant du ministère de la Solidarité nationale, finance le filet social, le pré-emploi et surtout aide et assiste le financement des projets du mouvement associatif. Les pouvoirs publics ne sont-ils pas entrain de revoir leur copie quant à la prise en charge de ces démunis ? Gageons que c’est le cas. Pour la première fois, les hôtes de ce centre ont été invités au déjeuner par la direction de l’action sociale alors qu’habituellement c’est au bureau de l’association de se débrouiller pour trouver une âme charitable qui consentira à payer les frais des repas.

A. Gana

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