Brèves d’Akbou

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La mortalité diarrhéique en chute libre

l La courbe de la mortalité diarrhéique dans la région d’Akbou évolue en croissance négative, passant de huit (8) cas en 2000 à seulement deux (2) cas en 2007, à se fier aux statistiques des services de santé, qui ne font état d’aucun cas de décès pour l’année en cours.

Ce sont là, les résultats d’une campagne soutenue de sensibilisation des femmes dans les maternités et les services de protection maternelle et infantile (PMI) des structures de soins de proximité.

“La promotion de l’utilisation systématique des sels de réhydratation orale (SRO) a été notre credo”, soutient un médecin du service de prévention d’Akbou. Et de tempérer : “Cela n’exclut pas qu’il y ait de rares incidents, le tout étant de réduire la mortalité diarrhéique à des niveaux insignifiants. Cet objectif, nous l’avons atteint.”

N. Maouche

Généralisation du préscolaire

l Lancé à titre expérimental il y a une dizaine d’années, l’enseignement du préscolaire s’est pratiquement généralisé cette année à Akbou.

En effet, sur la vingtaine d’établissements primaires que compte la commune, il n’y a qu’un seul, celui du village Bouzeroual, à la sortie ouest de la ville à ne pas disposer d’un groupe pédagogique en préscolaire. La raison est toute simple : il n’y a pas assez d’élèves à scolariser. A contrario, le primaire du quartier Guendouza dispose, avec ses soixante-dix-sept (77) élèves inscrits au préscolaire, de deux (2) groupes pédagogiques.

Au niveau de l’inspection des écoles primaires, répartie en deux (2) circonscriptions (Akbou 1 et 2) coiffant quatre (4) communes, on nous a fait état de huit cent quatre-vingt-quatorze (894) élèves inscrits cette année en classes de préscolaire, dont la majorité est concentrée à Akbou.

Pour des raisons évidentes d’exode et de dénatalité, les communes périphériques comme Tamokra et, à un degré moindre, Chellata et Ighram, n’ont pas de gros contingents d’enfants à scolariser.

N. M.

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