Des ouvriers algériens se plaignent de leurs employeurs chinois

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Soixante-trois ouvriers du chantier du pénitencier de Oued-Ghir ( 10 km au sud de Béjaïa) sont entrés en grève hier matin pour protester contre la détérioration de leurs conditions salariales.

Point commun aux grévistes, ils sont tous de nationalité algérienne et travaillent pour un employeur chinois chargé de la réalisation de cette immense prison.

Ils affirment qu’ils sont d’abord victimes d’une grande discrimination salariale. Les Algériens seraient exclus du bénéfice de certaines primes (paniers, transport, etc) et, pis, ne seraient pas déclarés à la Sécurité sociale contrairement à leurs collègues chinois. Pour le même travail, les travailleurs expatriés reçoivent un salaire plus élevé que celui des Algériens. Du côté de l’Inspection de travail, on indique qu’une enquête est ouverte sur les allégations relatives à la non déclaration à la Sécurité sociale et sachant que les salaire relèvent des dispositions conventionnelles. nous y reviendrons.

B.B.

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