« Le préavis de la grève en question sera envoyés le 28 ou le 29 du mois en cours à tout les ministères concernés par ce mouvement de protesta « , dira Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (Snapest), et porte-parole de la coordination, lors d’une conférence de presse tenue hier, au siège de SNTE, à Alger.
Le recours de nouveau à la protestation, d’après lui, est imposé à tous les syndicats autonomes de la Fonction publique dans le but de faire valoir leurs revendications. Ce mouvement de protestation, souligne le coordinateur du Snapest, est la première mesure de contestation parmi un plan d’actions qui sera tracé au cours de la réunion prévue pour le 29 de ce mois au siège de SNPSP.
La rentrée sociale est chaotique, c’est là le constat fait par Meziane Meriane, tout en dénonçant » le mutisme des ministères concernés » et » le mépris affiché par les pouvoirs publics. » » Nous avons adressé une lettre au Chef du gouvernement le 27 juillet dernier, mais en vain « , a-t-il déploré. Il a en outre souligné qu’ » il est inacceptable qu’un député touche au bout d’un mois ce que l’enseignant touche au bout d’une année. »
Cette rencontre a été consacrée également à l’évaluation des résultats de la rencontre des membres du bureau du Snapest avec le ministère de l’Education nationale, tenue le 25 mai dernier.
» La tutelle nous a promis que les enseignants du secondaire et du technique ne seront pas touchés par le surplus dans les classes et une réduction des heures de travail « , a signalé le coordinateur du Snapest, tout en ajoutant ceci : » Mmais malheureusement cet accord n’a pas été respecté.
» Par ailleurs, le conférencier a fait savoir que » les responsables concernés font des pressions sur les représentants du Snapest pour ne pas parler des scandales de logement et de recrutement. «
Notant que ladite coordination a observé une série de grèves pour la revalorisation du point indiciaire, la défense des libertés syndicales… Ajouté à cela leur refus de la nouvelle grille des salaires.
Lemya Ouchenir