Le nombre de nécessiteux en hausse

Partager

Ainsi pour le couffin de solidarité Ramadan, 364 couffins dont 244 de l’APC ont été distribués à des centaines de familles nécessiteuses. Le nombre de demandeurs est en nette augmentation par rapport à l’année précédente.

La dégradation du pouvoir d’achat et la cherté de la vie expliquent en partie le recours massif et provisoire de ces familles à ce genre d’aide. La wilaya, la Direction de l’Action sociale (DAS) et des bienfaiteurs anonymes y ont également contribué respectivement par un apport de 90 et de 30 couffins.

A la veille de l’Aïd, le service de l’action sociale de l’APC en collaboration avec le secteur sanitaire de M’chedallah et de la DAS, a procédé à la circoncision collective de 14 enfants et à la distribution de 120 tenues vestimentaires octroyées par la wilaya au profit des enfants et des nécessiteux de la commune.

Quant à la solidarité scolaire, il a été procédé depuis septembre à ce jour à la distribution de plus de 900 trousseaux dont 700 de la propre initiative de la commune. Un trousseau complet comprend un cartable et un tablier d’une valeur allant entre 400 et 550 DA, selon les niveaux. Presque la moitié des 2479 élèves que compte la commune ont été concernés. La aussi, le nombre de nécessiteux va crescendo d’année en année malheureusement. Une enveloppe financière de plus de 40 millions de centimes est dégagée pour ce chapitre. Ainsi les 15 écoles primaires que compte la commune ont bénéficié de cette opération réussie qui vient de prendre fin cette semaine.

Le dernier acquis a trait à la prime dite présidentielle de 3000 DA. 2900 demandes ont été toutes satisfaites. Ce qui représente tout de même près d’un milliard de centimes. Il y a lieu de signaler que le quota est paradoxalement en baisse de 100 demandes comparativement à l’année précédente. En l’absence de perspectives économiques solides et prometteuses, ces actions de solidarité aussi louables soient-elles demeurent insuffisantes et traduisent, on ne peut mieux, la précarité croissante d’une population en détresse. La solution durable passe nécessairement par la création d’emplois. Mais cela reste un vœu pieu à l’état actuel des choses… pas spécialement à M’chedallah mais partout ailleurs…

B. Hakim

Partager