Les voleurs d’olives sévissent

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Ces actes délictuels qui alimentent les discussions autant qu’ils nourrissent les appréhensions des propriétaires d’oliveraies, ne sont plus seulement le fait de bandes d’ados chapardeuses et opérant entre chien et loup mais une “affaire de famille”, qui, de plus, sont perpétrés en plein jour !

“On m’a dérobé, en l’espace de quelques jours seulement, plus de deux quintaux d’olives. Et allez attraper cette pègre organisée !”, tonne Bouzid, propriétaire d’un verger à Boutagout, près d’Ighzer Amokrane.

Braham, qui fait pour la quatrième année consécutive dans le métayage au village Khenfor, est tombé des nues après le saccage de ses oliviers : “Les voleurs ne se sont pas contentés de délester les arbres de leurs baies mais ils se sont acharnés sur le feuillage et les branches qu’ils ont affreusement brisées”, témoigne-t-il, sidéré.

Selon des échos recoupés, cette enfilade de prédations a fait encore plus de victimes dans les villages et hameaux enclavés tels que Ibouziden, Bouchibane et Irès, offrant plus de sécurité aux malfrats qui peuvent ainsi agir en toute impunité. Les tourments ne font donc que commencer pour les paysans et les propriétaires d’oliveraies, car l’olivaison se profile déjà à l’horizon et les vols d’olives, pour la transformation cette fois, ne manqueront sans doute pas de faire d’autres victimes.

N. M.

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